jeudi 3 novembre 2011

Georges Ugeux sur la recapitalisation des banques, l'histoire d'un rétropédalage

La dette émise par la Grèce (et d'autres) dépasse la capacité de remboursement. Historiquement, ce genre de problème se résolvait par l'annulation de l'excès de dette. Mais ça, c'était avant la montée en puissance de l'Institute of International Finance (IIF), le lobby bancaire regroupant 420 membres dont les doux noms de la finance que sont AIG et Goldman Sachs, épaulé par une BCE complice, et faisant face à des gouvernements divisés et peu compétents (pour ce qui concerne la France) en matière de finance.

C'est en substance ce que dit Harald Hau, professeur à l'institut de finance de Genève, dont on il faut lire un billet traduit dans ce blog (cf ici) qui analyse le plan de sauvetage de Juillet comme un impôt pour les plus riches.

vendredi 28 octobre 2011

Le plan de sauvetage d'Octobre: une jouste entre un professeur de finance et un financier

Vidéo France 24: Europolitics: leaders hammer out debt deal, but for how long?

Le moment à ne pas rater (deuxième partie): Georges Ugeux (membre de l'International Institute of Finance, cf ici) explique que le plan de recapitalisation des banques ne peut se réasliser en 6 mois. Harald Hau lui répond : «C'est sans fondement économique!».

jeudi 28 juillet 2011

Un professeur de finance juge le plan de sauvetage de la Grèce de Juillet: une subvention en faveur des plus fortunés

Ici nous traduisons le billet annoncé dans le titre, daté du 27 Juillet 2011, de Harald Hau (Professeur d’Économie et de Finance, Institut Suisse de Finance, CEPR.

[Décharge : ceci est notre traduction, sans aucune consultation avec l'auteur.]

La semaine dernière, 109 milliards d’euros se sont ajoutés au 110 déjà prévus pour sauver la Grèce. Comment le contribuable de l’euro s'est-il laissé exproprié d’une telle somme par les créanciers (en majorité, les 5% les plus riches de la planète)? Si on fait les comptes, les 21% de provisions demandés au créanciers représentent une faible somme en regard des 109 milliards d’euros du secteur publique, surtout lorsqu’on sait que le marché incorporait auparavant une décote de 50%.